Hier,
réglage des freins en charge (2 personnes dans le bolide) et remontage du carbu .
seule façon de savoir s'il fuit toujours c'est d'ouvrir l'essence et faire tourner le moteur.
Je reprends le rituel du démarrage, ça fait un mois que l'engin n'a pas tourné, je donne 50 tours de manivelles bougies posées sur la culasse, dont le 10 derniers avec l'essence ouverte et le carbu amorcé.
Remise en place des bougies, starter, contact et après 4 ou 5 coups (tours) de manivelle le moteur tousse à nouveau.
DES MOUSTIQUES PLEIN LES DENTS
Soudain tout s'accélère, le fils de la famille apparaît et insiste pour faire un tour sur la route, avec votre serviteur au volant.
Donc installation dans le "cockpit", dieu que les pédales sont loin, je suis obligé de m'allonger en partie pour débrayer correctement. Évidemment le siège n'est pas réglable.
A ma gauche la tige du levier de vitesse et le frein à main, pour le reste bien se rappeler - le frein est à droite -
Passe de la première avec un crlaquement (je sais c'est un mot spécial pour les boites de vitesses d'anciennes).
Montée de la pente du garage en faisant patiner l'embrayage histoire de ne pas écraser la propriétaire, il est plutôt doux et progressif, je m'attendais à plus "virile"
Le fils de la famille vient me rejoindre pour faire le copilote, je ne connais pas le quartier, et profiter de la première sortie de la voiture depuis 8 ans.
Et c'est parti, première, passage en deuxième, double débrayage - craquement - triple débrayage - toujours des craquements - impossible d'enclencher la seconde.
l'Amilcar sans élan finit par s'arrêter, à l'arrêt je passe la seconde et j'embraye... la voiture part en arrière. Tout s'explique, la seconde est en haut à droite et non en haut à gauche.
Cette fois c'est reparti, première, seconde, une intersection se profile à une cinquantaine de mètres; mon pied tâtonne désespérément à droite pour trouver la pédale de frein: rien. Bon sang où est passée cette foutue
pédale de frein?
Je regarde, la pédale de frein se situe au 15 cm plus haut que les 2 autres pédales, ce qui fait qu'il faut plier la jambe pour venir la chercher.
Maintenant le test sur route peut continuer.
https://www.dropbox.com/s/xhf2kgic1y3zy ... milcar.wmvPremières impressions: hormis l'embrayage, les commandes sont comme je l'imaginaient fermes à souhait, la direction a du jeu mais reste contrôlable (je n'est pas dû dépasser le 40 Km/h) ; le confort est à l'image du reste, je comprend la remarque d'HBR5
hbr5 a écrit :Mais pour tout dire , depuis les quelques décennies que je roule sur des engins improbables , depuis que j'ai mon vieux Tourer j'avoue ne jamais avoir trouvé plus agréable , plus polyvalent et plus fiable ; que ce soit pour 10kms ou pour 500kms je ne me pose pas de question , je la prends et moyennant quelques menues bricoles et entretiens basiques de temps a autres , je reviens toujours sans aucun souci mais avec un grand plaisir .
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Il va falloir rouler un peu pour mieux connaitre et maitriser l'engin, et ça n'est pas en agglomération ou elle va s'exprimer le mieux.
Prochaines étapes: mettre un poil d'avance en plus pour voir si le moteur tire mieux, faire les tour des graisseurs Tecalemit et surtout mettre des pneus avec des sculptures à l'avant pour passer le contrôle technique.
Et puis, au moins une fois dans ma vie j'aurais conduit une Amilcar
, avec son démarrage ça restera un vrai souvenir.
A, j'oubliais, le carbu ne fuit (pratiquement) plus.
La suite au prochain N°.