Comme vous semblez apprécier mes travaux divers et variés, en attendant les pièces pour le GT6, je me suis occupé d'une autre Triumph, ma Spitfire.
Bon, alors fastoche, vous commencez par enlever le pont du Spitfire, opération assez délicate parce que celui-ci est fixé au châssis et il faut démantibuler un tas de bazar pour le déposer, bref il est enfin là sur l'établi à côté de son cousin germain :
(et vous comprendrez l'absence d'images parce que quand les deux mains sont prises, va faire une photo)
Mais diable pourquoi lui faut-il deux exemplaires d'une pièce assez rarissime et chère !
Ben, parce que ...on n'a pas droit à l'erreur...et vouloir faire une modification n'est pas sans risque, donc on reste précautionneux sinon c'est la catastrophe ! L'opération voulue est la suivante, les Spitfire des années soixante dix n'ont pas de bouchons de vidange pour le pont et cela commencer à m'enchoser la vie depuis un moment, donc, je me suis dis y'a plus qu'à en mettre un.
Ok, mais pas le droit se rater parce que faire un trou dans un vieux carter en fonte n'est pas sans risque et c'est mieux d'en avoir un d'avance au cas où...voilà pourquoi !
Démontage des deux ponts pour s'assurer du travail à faire et que l'autre carter puisse le remplacer si nécessaire.
Alors on perçe...délicatement, la fonte c'est fragile, surtout qu'elle a bientôt un demi siècle, donc respect avec le matos.
Après on taraude, je vous passe les recherches de ce qui devra être un bouchon de vidange, de limer la surface pour qu'elle devienne convenable dans le futur à l'étanchéité, etc,etc..
On s'assure que le bouchon n'aille pas trop loin au risque de toucher quoi que se soit à l'intérieur quand cela sera en mouvement.
Douche, c'est important pour bien nettoyer les poussières qui pourrait s'être glisser malgré les protections lors du perçage et du taraudage et youpi.
En tout, c'est pas loin de trois jours de travail depuis la dépose jusqu'à la repose dans le châssis.
